Bonjour, je suis Romain de la carrosserie Arpa à Saint-Égrève, près de Grenoble !
Quel est votre rôle au sein de la carrosserie ?
Alors je gère la carrosserie aussi bien dans l’atelier que dans l’administratif et je fais le boulot de carrossier, de peintre, un peu de mécanique et je fais tout l’administratif et la relation client.
J’ai créé cette carrosserie en juin 2021, et on est parti de zéro. C’était un local vide et on a tout créé de A à Z. C’est compliqué oui, à gérer le simultané entre la relation client et l’atelier. Mais après, c’est surtout une question d’organisation. On arrive à s’organiser. On trouve le temps de bien faire les choses.
Comment la carrosserie Arpa se différencie de ses concurrents ?
Dans la zone commerciale où je suis implanté, je travaille beaucoup avec les professionnels, notamment une société d’ambulances et des vendeurs automobiles qui font beaucoup appel à moi. Et après, sur Saint-Égrève, la ville où on est je n’ai pas beaucoup de concurrence, on est trois carrossiers exactement donc il y a du travail pour tout le monde et tout le monde a du travail.
Que mettez-vous en place pour le bien-être de vos salariés ?
Pour le jeune apprenti de seize ans, on essaye d’être un peu dans l’air du temps. Il vient de loin donc on lui a aménagé ses horaires pour qu’il puisse arriver à l’heure et partir un peu plus tôt et rentrer chez lui pas trop tard.
Et sur la pause entre 12h et 14h, il a de quoi s’occuper, PlayStation, télévision… Il peut s’occuper de tout ce qui est de son âge.
Et après avec l’autre apprentie de 40 ans, c’est plus de la discussion. Elle doit apprendre le métier rapidement, donc elle me pose beaucoup de questions.
Comment voyez-vous l’avenir de la carrosserie ?
Sur l’avenir de la carrosserie, on a de moins en moins de demandes d’apprentissage. Après, là, j’ai une reconversion professionnelle et c’est agréable. C’est une femme, donc c’est différent.
C’est différent à gérer aussi. Mais quand on a atteint un certain âge, on n’a pas les mêmes enjeux pour apprendre le métier.
Et sur l’avenir de la carrosserie, je pense qu’on aura toujours besoin d’un carrossier pour faire réparer sa voiture. Justement, l’avenir de la mécanique est elle différente par rapport aux voitures électriques qui arrivent, et nous c’est un peu différent, on a toujours besoin d’un carrossier pour réparer la tôlerie des bagnoles.
Quels sont les avantages d’être chez Autoneo ?
Autoneo, ça a apporté surtout un gros volume client de par le contrat avec les assurances. Ça amène aussi malgré tout des connaissances clients qui peuvent être utiles dans la vie de tous les jours. Et c’est un partenariat qui est humain. Il y a vraiment une bonne relation entre les commerciaux, les gens qui travaillent derrière Autoneo.
Et nous en tant que carrossier, c’est vraiment une relation saine et agréable à entretenir avec ces gens là. C’est un avantage économique parce que du coup, on draine beaucoup de boulot et il y a du gros volume, donc forcément, si on a plus de volume, on rentre plus d’argent dans la société. On ne peut pas nier que c’est agréable.
Quels sont vos objectifs d’ici 5 ans ?
Sur cinq ans, on aimerait agrandir l’atelier qui commence vraiment déjà à être petit. Et vu qu’Autoneo amène beaucoup de travail il va falloir agrandir, embaucher, avoir une beaucoup plus grosse carrosserie et surtout travailler dans de bonnes conditions comme on travaille actuellement et continuer comme ça !