L’aluminium, c’est plus léger que l’acier. Mais en carrosserie, c’est aussi plus délicat à travailler.
Et aujourd’hui, on en voit de plus en plus dans les ateliers.
Pourquoi ? Parce que les constructeurs misent sur l’alu pour alléger les véhicules, réduire les consommations et répondre aux normes.
Résultat : capots, portes, ailes… l’aluminium est partout, même sur les voitures du quotidien.
Mais attention : réparer de l’aluminium, ça n’a rien à voir avec l’acier.
C’est un matériau qui réagit différemment aux chocs, à la chaleur, à la déformation.
Tu ne peux pas le redresser comme une tôle classique.
Et surtout : il ne faut jamais le mélanger avec l’acier, sinon il y a un risque de corrosion galvanique.
Donc atelier dédié, outils séparés, et méthodes spécifiques. Il faut aussi être précis, patient, et bien formé. Parfois, on travaille avec des techniques de chauffe, de rivetage, de collage… Et si c’est mal fait, la réparation ne tient pas.
Et aujourd’hui, on sait que l’aluminium, ce n’est pas une mode passagère : c’est déjà devenu un standard chez pas mal de constructeurs.
Alors oui, c’est plus complexe. Mais bien maîtrisé, c’est aussi un vrai plus pour l’atelier… et pour le client.

